Nouvelles pratiques culturelles : la pratique de l'art permet-elle de transformer le regard sur soi ?

15 juin 2010 : Rencontre/débat

À 18h30 au « 100 »
100 rue de Charenton
75012 Paris
01 46 28 80 94

Les premiers autoportraits seront exposés pour la première fois autour du débat dont le sujet sera :
Nouvelles pratiques culturelles : de l’expérience de soi au lien social, la pratique de l’art permet-elle de transformer le regard porté sur soi ?

La résidence de Manuela Ribeiro est un laboratoire de création ou « le vêtement mémoire de l’être » permet à l’artiste d’inviter son « public témoin » à suivre son processus de création. Sa démarche permet d’interroger chacun sur sa propre histoire tout autant que sur sa propre capacité à donner du sens à ce qui est produit librement lors des ateliers.
Cet espace de création, ouvert, suscite des interrogations autour sa pratique artistique.
Elle souhaite par la rencontre débat du mois de juin partager ses questionnements et les mettre en résonnance avec les nouvelles pratiques culturelles .
Pour illustrer le débat un diaporama des premiers autoportraits réalisées par le public témoin seront projetés ainsi que 3 vidéos.
Ces vidéos sont le résultat de la démarche participative proposée par l’artiste à Julia, Dounia et Celina.

Invités :

Jean-Pierre Chrétien-Goni, metteur en scène du Cercle de Craie, laboratoire de théâtre, auteur de plusieurs pièces explorant les espaces de l’enfermement et de la folie ; intervenant avec le théâtre dans les espaces de la difficulté : prisons, hopitaux psychiatriques, quartiers sensibles. Plus de trente chantiers d’intervention et de recherche menés dans ce cadre depuis 1991.
Ingénieur Civil des Mines, Docteur en Philosophie, Maître de Conférences au Conservatoire National des Arts et Métiers (Paris), Chaire Expressions et Cultures au Travail ; chercheur au DICEN, responsable des enseignements sur la « Parole », en médiation et intervention culturelle.

Pierre Manguin artiste plasticien, développe l’atelier de l’imaginaire pour lutter contre l’échec scolaire par la pratique artistique en banlieue Parisienne jusqu’en 2000.
Fortement impliqué dans les squats d’artistes, il revendique dans les médias la nécessité d’ateliers collectifs ouverts à tous sans sélection pour une thérapie de la ville. Il ouvre des négociations avec la Ville de Paris pour l’ouverture d’ateliers publics afin de garantir la liberté d’accès aux pratiques artistiques. Il rédige alors en 2004 le manifeste de l’atelier en commun.

Site d'Alma Nue : collectif d'artistes

Manuela Ribeiro remercie les partenaires d’Alchimies